Transmettre avec bienveillance

Transmettre avec bienveillance
Les attitudes des professionnels envers les enfants (en crèche ou à l’école) sont dictées en général par des intentions bienveillantes.
Les professionnels (éducateur ou enseignants) souhaitent profondément aider les enfants à développer de nombreuses compétences pour qu’ils deviennent des adultes capables de choisir leur vie, leur profession et de créer des relations sociales respectueuses.
Pour atteindre ces objectifs on utilise au quotidien plusieurs outils :
- La punition
- La culpabilité
- La critique
- L’ isolement
- L’ humiliation
- L’intimidation
- La stigmatisation
- Le jugement
- La privation
- La soumission
- La contrainte
- La menace
- Le chantage
- La récompense
Et si aujourd’hui on apprenait à faire autrement ?
Il existe des moyens de faire respecter les lois et les règles sociales qui n’impliquent aucune forme de punition. Le centre Chrysalide vous propose de découvrir les outils de la discipline positive, de l’intelligence émotionnelle et du « langage Girafe » (la Communication non- violente).
Toutes ces approchent permettent de développer les compétences socio-émotionnelles chez les « éducateurs » de l’enfant qui transmettent alors à leur tour ces compétences aux enfants. De nombreuses études du monde entier analysent les bienfaits du développement de ces compétences, aussi bien pour les professionnels que pour les élèves.
L’objectif de cette formation est d’aider les professionnels :
- A mieux comprendre leur propre sentiment
- A décrypter les émotions et les besoins des enfants
- A prendre du recul sur certaines situations
- A réguler les conflits
- A poser des limites claires et bienveillantes
- A instaurer un climat serein
- A construire avec l’enfant une relation apaisée, de confiance
- A développer le potentiel intellectuel et émotionnel de l’enfant
- A la maîtrise de soi
Quand et à quel rythme ?
Nous nous adaptons à vos contraintes, le rythme est à définir ensemble ainsi que la durée de l’intervention.
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Pourquoi arrêter de punir ?
Par ce que la punition ne marche jamais ! Si l’objectif est de créer des êtres libres, épanouies et bienveillants envers leur prochain cet « outil » produit tout l’inverse. La punition peut amener un enfant à bien se comporter et à obtenir des bons résultats scolaires, certes ! Mais pas parce qu’il aura développé en lui des qualité humaines ou un certain plaisir du travail bien fait, mais par crainte de décevoir ou d’être sanctionné.
Créer une relation agréable et sécurisante pour l’enfant est primordial car « la relation que l’enseignant entretient avec l’élève impact de façon profonde son cerveau et donc sa façon d’être et d’apprendre » Catherine Gueguen.
« On ne peut pas obliger un enfant à faire quoi que ce soit si il n’en a pas envie, on peut juste lui faire regretter de ne pas l’avoir fait. Puis à son tour, il nous fera regretter de lui avoir fait regretter « Rosenberg.
Mais récompenser c’est plutôt bien ?
La récompense produit les même effet : L’enfant est privé du simple plaisir de réussir par lui même ou de rendre service à quelqu’un en obtenant en retour une récompense. « Offrir un prix en récompense d’un acte revient à dire que cet acte n’a aucune valeur en lui-même » Alexander Neill.
La récompense ne développe ni la curiosité ni l’empathie. La promesse d’une récompense est un contrôle qu’on exerce sur l’autre. La récompense crée la compétition entre les êtres, le sentiment d’injustice et la jalousie mais pas l’esprit d’équipe ni la confiance en soi.
Qu’est ce que le langage girafe ?
La communication non-violente c’est le langage du coeur, et la girafe est l’animal au plus grand coeur. L’empathie est au cœur de ce processus de communication initié dans les années 1970 Par Marshall Rosenberg, élève du célèbre psychologue Carl Rogers qui avait une approche centrée sur la personne et non-directive. Le terme non-violent est une référence au mouvement de Gandhi et signifie ici le fait de communiquer avec l’autre sans lui nuire.
Qu’est ce que la discipline positive ?
La Discipline Positive de Jane Nelsen et Lynn Lott est une approche qui encourage chez l’enfant le développement de compétences sociales dans un esprit de respect mutuel au sein des familles, des écoles et des communautés. Plus précisément, la Discipline Positive propose aux parents, aux enseignants et aux éducateurs un ensemble d’outils et une méthode ni permissive ni punitive qui permet de développer chez l’enfant l’auto discipline, le sens des responsabilités, l’autonomie, l’envie d’apprendre, le respect mutuel et bien d’autres qualités essentielles.
Basée sur les principes d'Alfred Adler, psychiatre autrichien du début du XXème siècle, dans cette démarche, l’autorité s’exerce sans soumission, en conciliant fermeté et bienveillance. (association de la discipline positive)
Qu’est ce que l’intelligence émotionnelle ?`
L’ intelligence émotionnelle recouvre la maîtrise de soi, l’ardeur et la persévérance, et la faculté de s’inciter soi même à l’action. C’est comprendre pourquoi et comment notre intelligence peut être en harmonie avec nos émotions. Les leçons psychologiques que l’on apprend dans l’enfance, chez soi et à l’école, modèlent nos circuits mentaux et nous permettent d’acquérir plus ou moins facilement les bases de l’intelligence émotionnelle. L’enfance et l’adolescence sont donc les périodes clés où se forgent les habitudes psychologiques qui gouverneront la vie de l’individu.
Contrairement au Q.I, objet de recherches intensives depuis près d’un siècle, l’intelligence émotionnelle est un concept nouveau mais les données disponibles laissent penser que son influence peut être aussi importante, voire supérieure à celle du Q.I.
Les enfants peuvent acquérir des aptitudes émotionnelles essentielles (l’empathie, l’aptitude à se motiver ou à persévérer dans l’adversité, à maîtriser ses pulsions et à attendre avec patience la satisfaction de ses désirs, la capacité à conserver une humeur égale, la capacité d’espérer…) et les améliorer, pour peu que l’on se donne la peine de les aider. (livre de Daniel Goleman: « l’intelligence émotionnelle.)
Qu’en disent les neurosciences ?
Les neurosciences affectives et sociales étudient les mécanismes cérébraux des émotions, des sentiments et des capacités relationnelles et leur impact sur le cerveau. Elles nous disent que le cerveau de l’enfant est immature, malléable et vulnérable. Le cerveau de l’enfant a besoin de relations emphatiques, soutenantes pour se développer de façon optimale. En revanche, les relations dévalorisantes et humiliantes entravent le développement de son cerveau.
La maturation et le développement du cerveau dépendent de nos gènes mais aussi de notre environnement affectif et social. John Luby qui a travaillé sur les effets du soutien sur le cerveau des enfants définit la personne soutenante comme : portant un regard positif sur l’enfant, consciente de son développement émotionnel, apportant un réconfort émotionnel, favorisant son autonomie, soutenant et validant ses démarches quand il cherche des solutions pour résoudre ses difficultés.
Quand les adultes sont emphatiques et chaleureux, il se produit un cercle vertueux. L’enfant sécrète de l’ocytocine qui déclenche la production successive de trois autres molécules; la dopamine, les endorphines, la sérotonine. L’enfant va alors devenir calme, empathique, confiant, curieux, motivé et heureux d’apprendre. (livre du Docteur Catherine Gueguen « heureux d’apprendre à l’école »).
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